Strava est une application GPS fonctionnant directement sur Smartphone (iOS ou Android), éventuellement avec un boitier déporté ou une montre connectée. Elle permet à ses utilisateurs de réaliser la trace de leurs courses à pied ou leurs sorties à vélo : parcours, vitesse, dénivelé...
Comme d’autres applications, elle sert à mémoriser son activité et ses performances mais aussi à partager avec ses amis ou la communauté ses circuits, des photos voire de participer à des challenges. Ainsi pas moins de 27 millions de sportifs amateurs ou professionnels utilisent Strava à travers le Monde.
Comme d’autres applications, elle sert à mémoriser son activité et ses performances mais aussi à partager avec ses amis ou la communauté ses circuits, des photos voire de participer à des challenges. Ainsi pas moins de 27 millions de sportifs amateurs ou professionnels utilisent Strava à travers le Monde.
Projet Stava Metro déployé par le département des transports de Seattle
L’éditeur dispose d’une équipe de R&D qui tente de nouveaux développements. Elle travaille sur l’intégration d’autres activités sportives (natation, yoga, kite, escalade, kayak, etc.) mais aussi sur d'autres manières de valoriser les traces de sa communauté.
Par exemple, le Strava Labs planche sur Stava Metro qui permet de suivre les itinéraires empruntés par les utilisateurs parfois même en dehors d’une pratique sportive.
Environ 70 métropoles testent actuellement Stava Metro, comme le département de transports de Seattle qui intègre à son SIG les données de Stava pour valoriser les itinéraires préférés et détecter les intersections dangereuses. Autre exemple avec Rapide Parish en Louisiane qui étudie ainsi quelles pistes cyclables séparer en priorité des voies piétonnes car plus empruntées que d'autres.
Par exemple, le Strava Labs planche sur Stava Metro qui permet de suivre les itinéraires empruntés par les utilisateurs parfois même en dehors d’une pratique sportive.
Environ 70 métropoles testent actuellement Stava Metro, comme le département de transports de Seattle qui intègre à son SIG les données de Stava pour valoriser les itinéraires préférés et détecter les intersections dangereuses. Autre exemple avec Rapide Parish en Louisiane qui étudie ainsi quelles pistes cyclables séparer en priorité des voies piétonnes car plus empruntées que d'autres.
C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, Strava Labs a lancé une carte mondiale compilant sous la forme de heat map les traces de millions d’utilisateurs anonymes entre 2015 et 2017. L'opération visait surtout à être un outil de communication. De fait, c'est une belle réalisation, mais qui s'est vite révélée être une carte dangereuse. C'est un chercheur australien qui a lancé l’alerte, relayée depuis par plusieurs journaux dont Le Monde.
En fait, il s'est dit que parmi tous ces sportifs figurent forcément des militaires. Adeptes de ces joujoux high tech, ils pratiquent quotidiennement leur jogging autour de leurs bases. Le hic est que ces camps sont parfois dans des zones à risques. Ainsi les militaires signalent non seulement leur présence alors qu'ils devaient peut-être rester invisibles. De plus, ils offrent aux personnes mal intentionnées un plan quasi complet des infrastructures, voire montrent l’aspect praticable et non protégé d’une route ou d’un sentier…
Remontée jusqu’aux états-majors des armées américaines ou encore françaises, l’information a ému. Bien sûr, il est tout à fait possible d’éviter de communiquer de telles informations en rendant ses données confidentielles. Mais cette fonction est elle suffisamment facile à activer et assure-t-elle réellement un secret des données. En tous les cas, elle a donné lieu à des consignes dans les rangs : l’utilisation d’objets connectés va faire l’objet d’une mise en garde, voire être strictement encadrée dans le règlement, à l’instar de ce qui se fait déjà à propos des réseaux sociaux, potentiellement sources de fuites notamment sur les théâtres d’opérations extérieures.
+ d'infos :
www.strava.com
Global heat map
Présentation du projet Strava Metro
En fait, il s'est dit que parmi tous ces sportifs figurent forcément des militaires. Adeptes de ces joujoux high tech, ils pratiquent quotidiennement leur jogging autour de leurs bases. Le hic est que ces camps sont parfois dans des zones à risques. Ainsi les militaires signalent non seulement leur présence alors qu'ils devaient peut-être rester invisibles. De plus, ils offrent aux personnes mal intentionnées un plan quasi complet des infrastructures, voire montrent l’aspect praticable et non protégé d’une route ou d’un sentier…
Remontée jusqu’aux états-majors des armées américaines ou encore françaises, l’information a ému. Bien sûr, il est tout à fait possible d’éviter de communiquer de telles informations en rendant ses données confidentielles. Mais cette fonction est elle suffisamment facile à activer et assure-t-elle réellement un secret des données. En tous les cas, elle a donné lieu à des consignes dans les rangs : l’utilisation d’objets connectés va faire l’objet d’une mise en garde, voire être strictement encadrée dans le règlement, à l’instar de ce qui se fait déjà à propos des réseaux sociaux, potentiellement sources de fuites notamment sur les théâtres d’opérations extérieures.
+ d'infos :
www.strava.com
Global heat map
Présentation du projet Strava Metro
Avec leurs montres connectés les militaires joggeurs en dévoilent trop, comme ici au nord du Niger où se dessine parfaitement les infrastructures et même la piste du camp français de l'opération Barkhane