Passant de 50.000 à 120.000 habitants, le projet Smart city de ville du futur d’Annecy vise à devenir durable. L’écoquartier Vallin est le premier concerné par cette démarche. © Ville d'Annecy
Le Hype du Gartner montre qu’après une période d’enthousiasme puis de désillusion, les technologies de Ville intelligentes sont en train de prendre progressivement leur place dans l’environnement urbain. © Gartner
Après l’emballement médiatique, puis la phase de désillusion, voilà venu le temps du réalisme. Comme toute nouvelle idée technologique, la Ville intelligente suit le cycle du Hype mis au point par les consultants du Gartner. Rien d’original : cette représentation schématique montre que la plupart des idées technologiques « à la mode » ou en cours de développement passent nécessairement plusieurs états successifs, incontournables, avant de s’imposer sur le long terme.
Oui, la ville intelligente est en train de s’installer durablement dans les esprits et dans les faits. Mais pour que cela perdure, les collectivités locales prennent maintenant le temps de la réflexion. Certaines remettent à plat leur transition, structurent leurs services, s’organisent, afin de s’adapter à ces nouveaux enjeux.
La notion de ville plate-forme, où le SIG et ses couches de données, est en passe de devenir la norme de ces nouvelles organisations. Une plate-forme enrichie de données désormais enrichie de données issues des objets connectés, qu’il s’agisse de caméras, d’outils de mesure ou d’actionneurs.
Désormais plutôt que de Smart City ou de ville intelligente, dont le terme anglo-saxon et la perception orwellienne rebute finalement les habitants, on préfère parler de ville du futur, de ville durable, voire encore un peu de ville intelligente. « La tendance de fond est à l’agrégation de données, à l’élaboration de modèles numériques et au croisement de couches de données référencées, énumère Stéphane Lelux, Président de Tactis groupe. Pour autant, si les nouvelles technologies de l’internet des Objets ou IOT, du Cloud, des datasciences et de l’Open data rendent possible cette mutation, l’approche uniquement technique est toujours un échec ». Seul compte donc le besoin réel des habitants.
C’est particulièrement visible dans de nombreuses villes ou agglomérations engagées sans doute prématurément dans une démarche smart City. Elles ont lancé des projets de gestion énergétique avec des opérateurs privés, de stationnement dynamique ou de vigilance citoyenne, sans en mesurer réellement l’impact. D’autres voient la ville intelligente en termes d’organisation durable, comme l’agglomération d’Annecy et surtout la mégapole de Paris. Toutes deux réfléchissent avant d’agir et témoignent de la nouvelle fièvre qui est en train de saisir toutes les administrations locales.
Oui, la ville intelligente est en train de s’installer durablement dans les esprits et dans les faits. Mais pour que cela perdure, les collectivités locales prennent maintenant le temps de la réflexion. Certaines remettent à plat leur transition, structurent leurs services, s’organisent, afin de s’adapter à ces nouveaux enjeux.
La notion de ville plate-forme, où le SIG et ses couches de données, est en passe de devenir la norme de ces nouvelles organisations. Une plate-forme enrichie de données désormais enrichie de données issues des objets connectés, qu’il s’agisse de caméras, d’outils de mesure ou d’actionneurs.
Désormais plutôt que de Smart City ou de ville intelligente, dont le terme anglo-saxon et la perception orwellienne rebute finalement les habitants, on préfère parler de ville du futur, de ville durable, voire encore un peu de ville intelligente. « La tendance de fond est à l’agrégation de données, à l’élaboration de modèles numériques et au croisement de couches de données référencées, énumère Stéphane Lelux, Président de Tactis groupe. Pour autant, si les nouvelles technologies de l’internet des Objets ou IOT, du Cloud, des datasciences et de l’Open data rendent possible cette mutation, l’approche uniquement technique est toujours un échec ». Seul compte donc le besoin réel des habitants.
C’est particulièrement visible dans de nombreuses villes ou agglomérations engagées sans doute prématurément dans une démarche smart City. Elles ont lancé des projets de gestion énergétique avec des opérateurs privés, de stationnement dynamique ou de vigilance citoyenne, sans en mesurer réellement l’impact. D’autres voient la ville intelligente en termes d’organisation durable, comme l’agglomération d’Annecy et surtout la mégapole de Paris. Toutes deux réfléchissent avant d’agir et témoignent de la nouvelle fièvre qui est en train de saisir toutes les administrations locales.