Aix-Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nice-Côte d’Azur, Rouen-Normandie, Strasbourg,Toulon-Provence-Méditerranée et Toulouse vont mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE) mobilité dès 2021. Ces 7 métropoles françaises rejoindront ainsi les 4 ZFE déjà existantes sur la Métropole de Lyon, Grenoble-Alpes-Métropole, la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris (80 communes concernées).
De manière concrète, une ZFE permet aux agglomérations de réduire les émissions polluantes et améliorer la qualité de l’air sur le territoire, en agissant sur le trafic routier, responsable selon le gouvernement «de 30% des émissions directes des particules fines et à 60 % des émissions d’oxyde d’azote».
La ZFE permet donc de limiter l’accès à leur territoire aux véhicules les plus polluants sur des créneaux précis. Cela se matérialise notamment par des panneaux autorisant sous certaines conditions la circulation des véhicules dotés de vignettes Crit'Air et la mise en place, notamment en cas de pics de pollution, de contrôles en frontières et dans le périmètre précisément défini par la ZFE.
L'annonce vient d'être réalisée à l’occasion du Conseil National de l’Air du 18 novembre par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports. Une extension qui était prévue dans la loi d'orientation des mobilités par un décret du 16 septembre 2020.
Pour ces 11 ZFE, l’État encadrera les restrictions de circulation des véhicules Crit’Air 5, 4 et 3 qui s’appliqueront à partir de 2023 dans celles qui ne sont pas sur une trajectoire leur permettant de respecter les valeurs limites de qualité de l’air. Cela concerne ainsi tous les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2006 pour les «essences» et avant le 1er janvier 2011 pour les «diesel».
De manière concrète, une ZFE permet aux agglomérations de réduire les émissions polluantes et améliorer la qualité de l’air sur le territoire, en agissant sur le trafic routier, responsable selon le gouvernement «de 30% des émissions directes des particules fines et à 60 % des émissions d’oxyde d’azote».
La ZFE permet donc de limiter l’accès à leur territoire aux véhicules les plus polluants sur des créneaux précis. Cela se matérialise notamment par des panneaux autorisant sous certaines conditions la circulation des véhicules dotés de vignettes Crit'Air et la mise en place, notamment en cas de pics de pollution, de contrôles en frontières et dans le périmètre précisément défini par la ZFE.
L'annonce vient d'être réalisée à l’occasion du Conseil National de l’Air du 18 novembre par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports. Une extension qui était prévue dans la loi d'orientation des mobilités par un décret du 16 septembre 2020.
Pour ces 11 ZFE, l’État encadrera les restrictions de circulation des véhicules Crit’Air 5, 4 et 3 qui s’appliqueront à partir de 2023 dans celles qui ne sont pas sur une trajectoire leur permettant de respecter les valeurs limites de qualité de l’air. Cela concerne ainsi tous les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2006 pour les «essences» et avant le 1er janvier 2011 pour les «diesel».
Grand Lyon : la fin du Diesel en 2026
Les ministres ont précisé que « les collectivités territoriales resteront libres de fixer des règles plus strictes en fonction de leurs spécificités locales».
C'est par exemple le cas pour la métropole du Grand Lyon dont le nouveau président, Bruno Bernard, accélère le calendrier en fixant de nouveaux objectifs correspondant à la fin de son mandat. En 2026, les seuls véhicules disposant de vignettes Crit'Air 0 et 1seront autorisés à circuler dans le périmètre. Autrement dit : cela signifie la fin de la circulation dans Lyon et une partie de sa périphérie de tout véhicule diesel d'ici cinq ans !
Par ailleurs, dans le cadre de la loi Convention Citoyenne pour le Climat, l’État amplifiera son action en faveur d’une meilleure qualité de l’air en étendant le dispositif des zones à faibles émissions dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants d’ici 2025, soit 35 nouveaux territoires concernés.
Enfin, l’État entend accélérer les travaux relatifs aux contrôles automatisés pour faciliter le travail de contrôle des collectivités locales.
Bien évidemment, tout cela devrait mobiliser les géomaticiens dans la définition et la gestion des ZFE, mais aussi l'étude de ce qu'il adviendra des véhicules interdits, de leurs passagers et leurs marchandises. Les véhicules classés 3, 4 et 5 représentant encore plus d'un tiers du parc roulant...
+ d'infos
ecologie.gouv.fr
C'est par exemple le cas pour la métropole du Grand Lyon dont le nouveau président, Bruno Bernard, accélère le calendrier en fixant de nouveaux objectifs correspondant à la fin de son mandat. En 2026, les seuls véhicules disposant de vignettes Crit'Air 0 et 1seront autorisés à circuler dans le périmètre. Autrement dit : cela signifie la fin de la circulation dans Lyon et une partie de sa périphérie de tout véhicule diesel d'ici cinq ans !
Par ailleurs, dans le cadre de la loi Convention Citoyenne pour le Climat, l’État amplifiera son action en faveur d’une meilleure qualité de l’air en étendant le dispositif des zones à faibles émissions dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants d’ici 2025, soit 35 nouveaux territoires concernés.
Enfin, l’État entend accélérer les travaux relatifs aux contrôles automatisés pour faciliter le travail de contrôle des collectivités locales.
Bien évidemment, tout cela devrait mobiliser les géomaticiens dans la définition et la gestion des ZFE, mais aussi l'étude de ce qu'il adviendra des véhicules interdits, de leurs passagers et leurs marchandises. Les véhicules classés 3, 4 et 5 représentant encore plus d'un tiers du parc roulant...
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