Progression du Covid-19 en France : la situation détaillée pour chaque département
Cas déclarés, décès et guérisons : de nombreuses applications cartographiques mettent en avant ces trois types de données, et seulement elles. Elles permettent effectivement de constater la progression géographique du Coronavirus Covid-19 et de sensibiliser les populations, notamment pour les inciter au respecte des règles de confinement.
Restent les questions de la qualité des informations, notamment de la fiabilité et la véracité des chiffres, et du rythme de leur mise à jour. Si depuis le départ le doute plane sur le nombre de décès officiellement constatés en Chine, les chiffres concernant les cas déclarés sont largement sous-évalués, faute de tests pratiqués de manière égale dans tous les pays. À l’échelle mondiale, l’absence quasi totale de remontées en Afrique fait craindre le pire...
De plus, se limiter à ces trois données n’offre pas une vision objective de la situation. C’est pourquoi Esri France a amélioré le tableau de bord initialement proposé pour une vision nationale de la crise sanitaire. Gaëtan Lavenu a introduit d’autres données à partir de jeux proposés par Santé Publique France, disponibles en Open Data, via le portail data.gouv.fr. Ces données concernent le nombre de patients hospitalisés, placés en réanimation et le décompte des personnes de retour à leur domicile. Les chiffres des hospitalisations sont aussi proposés avec une répartition par tranches d’âges et par sexe. Ce jeu de données est consolidé à l’échelle des départements, permettant une vision plus intéressante des tensions notamment au niveau des CHU.
Restent les questions de la qualité des informations, notamment de la fiabilité et la véracité des chiffres, et du rythme de leur mise à jour. Si depuis le départ le doute plane sur le nombre de décès officiellement constatés en Chine, les chiffres concernant les cas déclarés sont largement sous-évalués, faute de tests pratiqués de manière égale dans tous les pays. À l’échelle mondiale, l’absence quasi totale de remontées en Afrique fait craindre le pire...
De plus, se limiter à ces trois données n’offre pas une vision objective de la situation. C’est pourquoi Esri France a amélioré le tableau de bord initialement proposé pour une vision nationale de la crise sanitaire. Gaëtan Lavenu a introduit d’autres données à partir de jeux proposés par Santé Publique France, disponibles en Open Data, via le portail data.gouv.fr. Ces données concernent le nombre de patients hospitalisés, placés en réanimation et le décompte des personnes de retour à leur domicile. Les chiffres des hospitalisations sont aussi proposés avec une répartition par tranches d’âges et par sexe. Ce jeu de données est consolidé à l’échelle des départements, permettant une vision plus intéressante des tensions notamment au niveau des CHU.
Un Dashboard disponible sur la plate-forme data.gouv.fr
Ces chiffres sont valorisés à travers un Operations Dashboard for ArcGIS proposé en accès libre. L’application (ci-dessous), qui existe aussi en version mobile, est aussi disponible pour une libre réutilisation via data.gouv.fr. La carte et le tableau de bord conservent majoritairement le look donné par le tout premier tableau de bord réalisé par l’université John Hopkins, l’OMS et Esri, qui enregistre toujours à l’heure actuelle près de 36 millions de consultations quotidiennes !
Pour optimiser encore un peu plus la vision objective de la situation, il faudrait mettre en parallèle le nombre de lits disponibles, notamment en réanimation. Cela donnerait véritablement un état des lieux de la saturation des établissements de santé. En plus de cette capacité de prise en charge, il avoir une durée d’hospitalisation moyenne.
En pratique, une telle finesse reste difficile, qui plus est avec une approche en quasi temps réel, car 5.000 lits étaient officiellement disponibles en France au début de la crise. Depuis, les services hospitaliers ont poussé les murs, acheté ou réquisitionné de nouveaux appareils respiratoires, y compris ceux par exemple destinés aux soins animaliers. De plus, les réactions liées au Covid-19 varient beaucoup selon les individus.
Il faut enfin rappeler qu’en matière de santé publique, les analyses a posteriori sont particulièrement importantes. Bien d’autres données (par exemple sur les traitements mis en œuvre, le délai de prises en charge, le type de ventilation, etc.) seront alors intégrées et consolidées pour prévoir les prochaines crises, comme une prochaine vague de Covid-19.
+ d’infos :
Suivi des patients Covid-19 en France
Suivi des patients Covid-10 (version mobile comme ci-dessous)
Télécharger ce Dashboard sur data.gouv.fr
Pour optimiser encore un peu plus la vision objective de la situation, il faudrait mettre en parallèle le nombre de lits disponibles, notamment en réanimation. Cela donnerait véritablement un état des lieux de la saturation des établissements de santé. En plus de cette capacité de prise en charge, il avoir une durée d’hospitalisation moyenne.
En pratique, une telle finesse reste difficile, qui plus est avec une approche en quasi temps réel, car 5.000 lits étaient officiellement disponibles en France au début de la crise. Depuis, les services hospitaliers ont poussé les murs, acheté ou réquisitionné de nouveaux appareils respiratoires, y compris ceux par exemple destinés aux soins animaliers. De plus, les réactions liées au Covid-19 varient beaucoup selon les individus.
Il faut enfin rappeler qu’en matière de santé publique, les analyses a posteriori sont particulièrement importantes. Bien d’autres données (par exemple sur les traitements mis en œuvre, le délai de prises en charge, le type de ventilation, etc.) seront alors intégrées et consolidées pour prévoir les prochaines crises, comme une prochaine vague de Covid-19.
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Suivi des patients Covid-19 en France
Suivi des patients Covid-10 (version mobile comme ci-dessous)
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