Nouvelle saison pour Graph Land
À l’instar d’une bonne série Netflix, voici un scénario que nous n’attendions pas… Le Géo Évènement SIG 2024 a donc été l’épilogue d’une riche saison de 34 ans avec le départ surprise de Frédéric Payet-Taille. « Je suis arrivé chez Graph Land en 1990, six mois après sa création, rappelle-t-il. Avec Yves Ledrich et tous les collaborateurs, nous avons construit et fait grandir une belle structure, selon des fondamentaux idéologiques qui me tenaient à cœur. Pour des raisons purement personnelles et sur une idée qui a germé il y a environ un an, je me retire en étant confiant du choix d’avenir fait avec Intuitis et Loïc Delobelle ».
De fait, cette succession repose avant tout sur un bon casting, démarré en juin 2023. « Yves n’étant pas du tout sur le départ, il fallait penser à réaliser une bonne suite pour lui, et que la transmission se déroule dans les meilleures conditions. L’objectif a été de trouver les bonnes personnes qui nous ressemblaient, avec les pieds sur terre et le même esprit », confie Frédéric Payet-Taille qui précise rester un petit actionnaire siégeant au conseil de surveillance de l’entreprise. « Tous les deux, nous fonctionnions comme un vieux couple », confirme Yves Ledrich. Lui se maintient donc à son poste de Directeur général en conservant une compétence plus technique. Il reste aussi le second actionnaire de l’entreprise. « Nous souhaitions conserver ce qui a fait de Graph Land une société équilibrée et saine, précise-t-il. Avec Loïc, ça a tout de suite humainement bien fonctionné. On sent qu’il est possible de refaire quelque chose en binôme, en tenant compte de notre historique et sans partir dans toutes les directions et se développer à outrance ».
Cette prudence est partagée par Loïc Delobelle, nouveau Président en charge du développement commercial de Graph Land, également entré au capital de l’entreprise. « Je me donne le temps de m’approprier l’offre et les sujets de Graph Land avant de réfléchir, avec Yves, à la stratégie à mettre en place. J’ai un parcours riche d’expériences, en tant qu’ingénieur commercial puis de dirigeant au sein de PME que j’ai accompagné dans leur transformation et leur croissance. Aujourd’hui, je dois réussir mon intégration au sein d’une belle entreprise, auprès des 30 collaborateurs répartis entre Paris et Lyon, des clients historiques et des partenaires forts : Esri, Safe, Autodesk, Bricsys, Bentley, Transoft et SER ». Enfin, le nom d’Intuitis s’inscrit au générique. En arrière-plan, cette structure d’investisseurs privés est pourtant devenue en juin 2024 l’actionnaire principal de Graph Land. Détenue par trois associés, elle s’engage sur le long terme dans l’accompagnement et le développement de plusieurs PME françaises. « Nous sommes ravis de nous associer avec Yves et Loïc, binôme solide et complémentaire, déclare Frédéric Moireaud, l’un des associés. L’entreprise forte d’une expertise incontournable et de savoir-faire prometteurs se développe grâce à la qualité de ses équipes. Nous sommes convaincus que Graph Land va renforcer son rôle d’acteur majeur dans le monde de la géomatique, du traitement de la donnée, de la CAO et de la GED technique ».
De fait, cette succession repose avant tout sur un bon casting, démarré en juin 2023. « Yves n’étant pas du tout sur le départ, il fallait penser à réaliser une bonne suite pour lui, et que la transmission se déroule dans les meilleures conditions. L’objectif a été de trouver les bonnes personnes qui nous ressemblaient, avec les pieds sur terre et le même esprit », confie Frédéric Payet-Taille qui précise rester un petit actionnaire siégeant au conseil de surveillance de l’entreprise. « Tous les deux, nous fonctionnions comme un vieux couple », confirme Yves Ledrich. Lui se maintient donc à son poste de Directeur général en conservant une compétence plus technique. Il reste aussi le second actionnaire de l’entreprise. « Nous souhaitions conserver ce qui a fait de Graph Land une société équilibrée et saine, précise-t-il. Avec Loïc, ça a tout de suite humainement bien fonctionné. On sent qu’il est possible de refaire quelque chose en binôme, en tenant compte de notre historique et sans partir dans toutes les directions et se développer à outrance ».
Cette prudence est partagée par Loïc Delobelle, nouveau Président en charge du développement commercial de Graph Land, également entré au capital de l’entreprise. « Je me donne le temps de m’approprier l’offre et les sujets de Graph Land avant de réfléchir, avec Yves, à la stratégie à mettre en place. J’ai un parcours riche d’expériences, en tant qu’ingénieur commercial puis de dirigeant au sein de PME que j’ai accompagné dans leur transformation et leur croissance. Aujourd’hui, je dois réussir mon intégration au sein d’une belle entreprise, auprès des 30 collaborateurs répartis entre Paris et Lyon, des clients historiques et des partenaires forts : Esri, Safe, Autodesk, Bricsys, Bentley, Transoft et SER ». Enfin, le nom d’Intuitis s’inscrit au générique. En arrière-plan, cette structure d’investisseurs privés est pourtant devenue en juin 2024 l’actionnaire principal de Graph Land. Détenue par trois associés, elle s’engage sur le long terme dans l’accompagnement et le développement de plusieurs PME françaises. « Nous sommes ravis de nous associer avec Yves et Loïc, binôme solide et complémentaire, déclare Frédéric Moireaud, l’un des associés. L’entreprise forte d’une expertise incontournable et de savoir-faire prometteurs se développe grâce à la qualité de ses équipes. Nous sommes convaincus que Graph Land va renforcer son rôle d’acteur majeur dans le monde de la géomatique, du traitement de la donnée, de la CAO et de la GED technique ».
Loin des effets marketing
Car, au-delà de toute cette mise en place en coulisses peu intrigante, c’est ce qui se passe sous le feu des projecteurs qui importe. Graph Land a développé une forte expertise sur trois métiers phares : les SIG qui représentent 70% de son activité si on y intègre l’interopérabilité et le développement spécifique, la GED au sens technique liée aux métiers SIG et CAO (15%), et la brique historique autour de la CAO/DAO (15%). « Nous les adressons à trois niveaux : en intégration de solutions, paramétrage et prestation de conseil et assistance à maîtrise d’ouvrage, en vente et maintenance de logiciels, et en formation et conduite du changement, détaille Yves Ledrich. Nous intervenons avec méthode à l’intersection des mondes de la CAO et du SIG ; nos clients étant de grands comptes, notamment des opérateurs de réseaux de toutes natures, ayant beaucoup de flux d’informations à gérer ».
En tant qu’ESN, les équipes Graph Land s’occupent d’environ 200 affaires chaque année. Ils aident à traiter des données CAO entrant dans le SIG et accompagnent le développement de tout l’environnement de gestion et d’exploitation de ce SIG, de la conversion des données via un ETL ou de la mise en place d’une GED technique. « Nous le faisons avec beaucoup de pragmatisme, sans céder aux dérives marketing, réagit le DG. BIM, jumeau numérique ou IA, tout cela est encore beaucoup cantonné à de grandes théories qui n’arrivent difficilement sur le terrain. De notre côté, même si nous suivons ces avancées et réalisons quelques PoC, nous restons pleinement connectés à la réalité ». L’illustration était d’ailleurs faite lors de SIG 2024 auprès d’Egis : « une révision de sa plate-forme SIG qui migre vers le Cloud depuis de multiples versions d’ArcGIS réparties sur beaucoup de sites déportés. Et une production qui ne doit et ne peut jamais s’arrêter » ! C’est sûr, la nouvelle saison s’annonce passionnante.
X.F.
+ d'infos :
graphland.fr
En tant qu’ESN, les équipes Graph Land s’occupent d’environ 200 affaires chaque année. Ils aident à traiter des données CAO entrant dans le SIG et accompagnent le développement de tout l’environnement de gestion et d’exploitation de ce SIG, de la conversion des données via un ETL ou de la mise en place d’une GED technique. « Nous le faisons avec beaucoup de pragmatisme, sans céder aux dérives marketing, réagit le DG. BIM, jumeau numérique ou IA, tout cela est encore beaucoup cantonné à de grandes théories qui n’arrivent difficilement sur le terrain. De notre côté, même si nous suivons ces avancées et réalisons quelques PoC, nous restons pleinement connectés à la réalité ». L’illustration était d’ailleurs faite lors de SIG 2024 auprès d’Egis : « une révision de sa plate-forme SIG qui migre vers le Cloud depuis de multiples versions d’ArcGIS réparties sur beaucoup de sites déportés. Et une production qui ne doit et ne peut jamais s’arrêter » ! C’est sûr, la nouvelle saison s’annonce passionnante.
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