Basée à Nantes et à Montrouge près de Paris, la société Naomis telle que nous la connaissons aujourd’hui, a environ 8 ans d’existence et vingt salariés (5 nouveaux postes sont actuellement à pourvoir). Son expertise repose pourtant sur l’histoire plus ancienne de sa maison mère, le groupe Keran. Lui a été créé en 1981 sous un autre nom, celui d’une de ses filiales actuelles : SCE. Bureau d’études nantais, spécialisé en environnement et aménagement du territoire, SCE a dès le départ voulu associer l’outil informatique aux différents projets d’ingénierie. « Nous pouvons ainsi affirmer que le numérique est inscrit dans l’ADN de notre groupe », confie Christophe Dalichampt, Président de Naomis. D’abord confidentielle et coûteuse, cette maîtrise de l’informatique était à la fois utile pour les études et un facteur de différenciation. Le phénomène s’est d’ailleurs amplifié dans les années 90 avec l’arrivée des logiciels SIG bureautique comme ArcView, plus DAO comme ArcCAD et le développement de la télédétection. À l’époque, une petite équipe informatique est créée. Générant son propre marché, elle partage ses compétences dans une filiale codétenue à 50% par SCE et à 50% par l’autre « cousin Nantais » Fit Conseil.
« Nous nous sommes positionnés un peu à l’ombre des grandes SSII, impossibles à concurrencer. Notre approche des projets était axée « pratique ». En quelque sorte, nous assurions l’interface entre nos clients et des sociétés informatiques à qui était confié le développement du système informatique. Ce rôle de relais nous permettait d’accompagner le développement du projet avec une compréhension plus fine ». En août 2010, la société Naomis est ainsi créée pour développer une activité indépendante et plus structurée au sein du groupe Keran.
« Nous nous sommes positionnés un peu à l’ombre des grandes SSII, impossibles à concurrencer. Notre approche des projets était axée « pratique ». En quelque sorte, nous assurions l’interface entre nos clients et des sociétés informatiques à qui était confié le développement du système informatique. Ce rôle de relais nous permettait d’accompagner le développement du projet avec une compréhension plus fine ». En août 2010, la société Naomis est ainsi créée pour développer une activité indépendante et plus structurée au sein du groupe Keran.
Des missions SIG en tremplin
Collectivités territoriales et locales, établissements publics ou grands groupes privés... grâce à cette expertise géomatique appuyée par une connaissance métier, Naomis multiplie les références d’abord dans le domaine de l’eau, puis sur l’ensemble des activités et clients du groupe Keran : « SCE » en matière d’urbanisme et paysages, ingénierie des infrastructures et environnement, « Creocean » en environnement marin, aménagement du littoral et océanographie. Enfin, Naomis travaille sur quelques projets du Groupe Huit» menés en matière de développement urbains à l’international. « Par exemple, nous avons travaillé sur un projet de dépollution du Gange avec un pilote sur la ville de Kampur, sur le réseau d’assainissement de 4 grandes villes d’Algérie ou dernièrement le SIG de suivi des inondations dans les quartiers Nord de Dakar au Sénégal », cite en rafale Stéphane de Goësbriand, Directeur de projet.
Naomis s’est également fait un nom tout particulier dans les Antilles depuis un marché remporté en 2002 pour la réalisation d’un observatoire sur les déchets. Ce contrat auprès de l’Ademe régionale en a initié d’autres, par exemple auprès Conseil départemental de Martinique. Le bureau du Lamentin a même employé 4 personnes pour assurer une activité de proximité en Martinique, Guyane et ponctuellement en Guadeloupe.
Et puis, les missions initialement SIG se sont peu à peu étendues. « Comme un tremplin, elles devenaient le prétexte pour faire entrer les organismes dans une démarche de transformation digitale avec par exemple la mise en place de procédure de dématérialisation, de gouvernance des données ou d’OpenData, affirme Christophe Dalichampt. En tant qu’AMO, nous proposons ces assistances plus spécifiques. Lorsque nous abordons ces sujets, nous rencontrons des données géolocalisées mais qui ne seront pas forcément des données de SIG. C’est là que notre double compétence et notre vision « métier et géomatique » ont du sens ».
Naomis s’est également fait un nom tout particulier dans les Antilles depuis un marché remporté en 2002 pour la réalisation d’un observatoire sur les déchets. Ce contrat auprès de l’Ademe régionale en a initié d’autres, par exemple auprès Conseil départemental de Martinique. Le bureau du Lamentin a même employé 4 personnes pour assurer une activité de proximité en Martinique, Guyane et ponctuellement en Guadeloupe.
Et puis, les missions initialement SIG se sont peu à peu étendues. « Comme un tremplin, elles devenaient le prétexte pour faire entrer les organismes dans une démarche de transformation digitale avec par exemple la mise en place de procédure de dématérialisation, de gouvernance des données ou d’OpenData, affirme Christophe Dalichampt. En tant qu’AMO, nous proposons ces assistances plus spécifiques. Lorsque nous abordons ces sujets, nous rencontrons des données géolocalisées mais qui ne seront pas forcément des données de SIG. C’est là que notre double compétence et notre vision « métier et géomatique » ont du sens ».
Une approche moins techno centrée
Outre l’accompagnement en conseil et études, Naomis développe trois activités. La première tourne autour du data management : collecte, transformation et structuration de la donnée. La seconde d’intégration de système consiste à concevoir et développer des applications avec une dimension géographique, mais pas seulement. « Depuis 3 ans, une nouvelle activité est dédiée au déploiement des infrastructures numériques dans le cadre des développements des Smart Grids et autres infrastructures pour Smart Cities », complète Stéphane de Goësbriand.
Quant aux solutions déployées par Naomis, celles d’Esri sont en bonne place, même si ce partenaire Silver ne s’y limite pas systématiquement, revendiquant à la fois indépendance et agilité. « De la même manière que nous sommes passés d’une approche historique sur la cartographie et les SIG à une approche plus globale de transformation numérique des territoires et de nos clients, notre vision n’est plus techno centrée. Elle reste focalisée sur les usages et les besoins. C’est seulement ensuite que nous trouvons les bonnes technologies. Et, affirme le président de Naomis, dans ces briques il y aura certes de plus en plus de SIG, mais qui sera de moins en moins le cœur du système ».
Xavier Fodor
Quant aux solutions déployées par Naomis, celles d’Esri sont en bonne place, même si ce partenaire Silver ne s’y limite pas systématiquement, revendiquant à la fois indépendance et agilité. « De la même manière que nous sommes passés d’une approche historique sur la cartographie et les SIG à une approche plus globale de transformation numérique des territoires et de nos clients, notre vision n’est plus techno centrée. Elle reste focalisée sur les usages et les besoins. C’est seulement ensuite que nous trouvons les bonnes technologies. Et, affirme le président de Naomis, dans ces briques il y aura certes de plus en plus de SIG, mais qui sera de moins en moins le cœur du système ».
Xavier Fodor
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naomis.fr
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