Le drone, ce voleur de données pour le SIG


Longtemps cantonnés à un monde de spécialistes, les drones se sont démocratisés. Les données collectées sont intégrées à l’aide d’outils dédiés dans les SIG pour suivre de manière plus poussée l’évolution des territoires.



Qu’il semble loin le temps où le drone était un engin lourd, complexe à manoeuvrer, et dont le plan de vol mettait des heures à être calculé et mis en oeuvre. À l’époque, la résolution des images captées du ciel avait bien du mal à rivaliser avec les photographies aériennes fournies par des prestataires spécialisés. Désormais, le drone est simple, maniable, réactif, peu onéreux et réactif. De quoi séduire un autre monde que celui des initiés de la première heure !

Ce constat, c’est Nicolas Hebert, Président d’Escadrone qui l’établit. Il a créé cette société il y a dix ans, en proposant l’intégration de robotique autonome adaptée aux activités de clients professionnels. Historiquement positionnée sur des sujets liés à la mesure, Escadrone propose aujourd’hui des solutions, de la formation à la prestation ou vente de drones, pour créer des nuages de points ou des orthophotos. Ses clients sont surtout des géomètres, mais aussi les services topographiques de certaines communes. Des structures qui bénéficient ainsi de drones aériens dotés de scanners lasers ou d’appareils photo permet tant de faire de la modélisation 3D.



Article mis en ligne par la rédaction SIGMAG & SIGTV.FR