Avec sa formation d’ingénieur en agronomie, l’Institut Agro Dijon se démarque avec un enseignement hautement qualitatif et professionnalisant. Douze mois sont réalisés en milieu professionnel, dont cinq mois à l’étranger. Avec sa formation d’ingénieur en agronomie, l’Institut Agro Dijon se démarque avec un enseignement hautement qualitatif et professionnalisant. Douze mois sont réalisés en milieu professionnel, dont cinq mois à l’étranger.
L’Institut Agro Dijon forme en trois ans des ingénieurs en agronomie. Avec une particularité : les élèves peuvent choisir entre le statut civil ou fonctionnaire. « Rémunérés durant la formation, les élèves fonctionnaires rejoignent, une fois diplômés, la fonction publique d’État. Ils deviennent ingénieurs de l’Agriculture et de l’Environnement au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ou au ministère de la Transition écologique et solidaire », explique Thierry Castel, responsable de formation et enseignant-chercheur à l’Institut Agro Dijon. Ce campus n’est qu’à une quinzaine de minutes en vélo du centre-ville, cinq de plus en tram. À dimension humaine, il abrite une université et un centre de recherches ; ce qui facilite les interactions et les échanges. La vie associative y est très riche. On peut notamment citer quelques associations phares et plutôt singulières, comme « Agro-Logique » qui entend promouvoir les approches de l’agronomie alternative, « Solid Agro » qui s’investit dans des projets à vocation caritative ou « Start’Agro » qui propose des jobs aux étudiants (prélèvements d’eau, analyses sensorielles…). Le BDE est aussi actif, tout comme l’association sportive. Son petit plus, l’association cheval qui organise des conférences, des courses hippiques, des activités d’attelage tout au long de l’année.
Découverte de la géomatique
La formation des ingénieurs en agronomie est dispensée par des enseignants-chercheurs et des professionnels. Pendant dix-huit mois, les élèves reçoivent un tronc commun d’enseignement. Il aborde, entre autres, la production animale et végétale, la microbiologie et les biotechnologies, l’agroéquipement, les géosciences, l’écologie, les sciences pour l’ingénieur, la sociologie et l’économie… « La charge de travail est plutôt dense », prévient Thierry Castel. Les étudiants bénéficient également d’un module de géomatique de 20h pour comprendre les rudiments de l’analyse spatiale. « Nous faisons en sorte qu’ils s’approprient les outils et les concepts de cette discipline afin qu’ils soient en capacité de répondre à des questionnements complexes en rapport avec le monde agricole pour lesquels la dimension spatiale joue un rôle prépondérant ». Au terme du tronc commun, les élèves réalisent un stage de 5 mois à l’étranger pour se confronter à de nouvelles pratiques et à une autre culture. « Ce stage leur offre un moyen d’affiner leur projet professionnel ». C’est d’autant plus important qu’ils choisissent à leur retour pour la dernière année de se spécialiser au moyen d’une des neuf dominantes disponibles : AGIR sur les territoires (Agricultures alternatives, Gouvernance, Initiatives, Ruralités), Agroécologie pour des productions végétales durables, Connaissance et Commerce des Vins, Data & numérique pour l’Agriculture et l’Alimentation, Ingénierie de l’élevage, Ressources, données, diagnostics et changements climatiques, Sciences et Techniques des équipements agricoles, Stratégies et Organisation des filières et entreprises agricoles et alimentaires. Certaines dominantes proposent un approfondissement dans le domaine de la géomatique. « Nous allons leur apprendre comment traiter la donnée pour qu’elle soit mobilisable autour d’un cas d’étude concret ».
En sus, les étudiants peuvent choisir quatre modules optionnels durant leur cursus de trois ans pour approfondir ou découvrir certains sujets et ainsi étoffer leur bagage de connaissances (initiation à l’apiculture, psychologie animale, nouvelles énergies à la ferme, développement durable des territoires, innovation alimentaire, formulation en cosmétique…). La formation est ponctuée par un stage ingénieur de fins d’études d’une durée de vingt-quatre semaines, à compter du mois de mars. « Plus de 50% des étudiants se voient d’ailleurs proposer un CDD durant cette période », se réjouit Thierry Castel.
F.P.D-A
En sus, les étudiants peuvent choisir quatre modules optionnels durant leur cursus de trois ans pour approfondir ou découvrir certains sujets et ainsi étoffer leur bagage de connaissances (initiation à l’apiculture, psychologie animale, nouvelles énergies à la ferme, développement durable des territoires, innovation alimentaire, formulation en cosmétique…). La formation est ponctuée par un stage ingénieur de fins d’études d’une durée de vingt-quatre semaines, à compter du mois de mars. « Plus de 50% des étudiants se voient d’ailleurs proposer un CDD durant cette période », se réjouit Thierry Castel.
F.P.D-A
LES PLUS ////// Promotions et débouchés homogène
Chaque promotion compte une centaine d’étudiants. Environ 70% des élèves s’inscrivent sous le statut civil, 30% sous le statut fonctionnaire. Les profils sont plutôt homogènes. Titulaires de diplômes de niveau Bac+2, ils sont reçus sur concours ou après l’examen de leur dossier, assorti de la passation d’un entretien oral. Certains étudiants sont également issus de la prépa intégrée. Les frais de scolarité annuels s’élèvent à 1.600 euros. Quant aux débouchés, les fonctions exercées à la sortie sont vastes. Parmi les métiers fortement plébiscités, celui de conseiller agricole, d’ingénieur en environnement, d’ingénieur recherche et développement en agroéquipement, chargé d’étude/de mission dans des parcs naturels, des bureaux d’études ou des associations…
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