La crise sanitaire de la Covid-19 a fait apparaitre une problématique pourtant évidente : la désindustrialisation de nombre de pays, dont la France. Cela au profit de chaînes de production mondialisées, souvent focalisées en Asie, de réseaux logistiques internationaux et des arbitrages souverains d'autres pays. Les coups de tête de Trump ou bien encore l'épisode des masques fauchés à leurs destinataires initiaux aux roues des avions auront fini par laisser des traces...
Cependant, le constat est plus profond, puisqu'il a été notamment établi que 80% des principes actifs des médicaments sont produits hors d'Europe. Que l'Europe ne produit que 14% du marché mondial de l'électronique. Que nous importons 50% des protéines végétales nécessaires à l'alimentation animale, quand bien même la France est l'un des leaders mondiaux en production agricole et en élevage...
En septembre dernier, le gouvernement a ainsi présenté le plan "France Relance" qui consacre près de 35 milliards d'euros à l'industrie.
L'un des chapitres vise à (re)localiser les maillons manquants des chaines de production stratégiques. Il s'agit tout particulièrement de tout ce qui touche au domaine de la santé, à commencer par la fabrication des médicaments et des vaccins. D'autres secteurs sont aussi jugés comme stratégiques. Par exemple : l'agroalimentaire, les intrants/composants destinés à l'industrie traditionnelle, mais aussi le secteur de l'électronique. Il s'agit par exemple d'avoir la possibilité de fabriquèrent France tout ou partie des batteries nécessaires pour nos véhicules électriques ou les ordinateurs indispensables en cette période de télétravail, sans (trop) dépendre des autres...
Cependant, le constat est plus profond, puisqu'il a été notamment établi que 80% des principes actifs des médicaments sont produits hors d'Europe. Que l'Europe ne produit que 14% du marché mondial de l'électronique. Que nous importons 50% des protéines végétales nécessaires à l'alimentation animale, quand bien même la France est l'un des leaders mondiaux en production agricole et en élevage...
En septembre dernier, le gouvernement a ainsi présenté le plan "France Relance" qui consacre près de 35 milliards d'euros à l'industrie.
L'un des chapitres vise à (re)localiser les maillons manquants des chaines de production stratégiques. Il s'agit tout particulièrement de tout ce qui touche au domaine de la santé, à commencer par la fabrication des médicaments et des vaccins. D'autres secteurs sont aussi jugés comme stratégiques. Par exemple : l'agroalimentaire, les intrants/composants destinés à l'industrie traditionnelle, mais aussi le secteur de l'électronique. Il s'agit par exemple d'avoir la possibilité de fabriquèrent France tout ou partie des batteries nécessaires pour nos véhicules électriques ou les ordinateurs indispensables en cette période de télétravail, sans (trop) dépendre des autres...
600 millions d'euros consacré à la (re)localisation d'ici 2022
Ainsi, le 31 août, le gouvernement a ouvert un appel à projets doté de 140 millions d'euros pour soutenir les projets de délocalisation dans ces secteurs stratégiques. Des projets distincts se consacrent à d'autres initiatives comme le plan de relance pour la filière aéronautique qui bénéficie de sa propre ligne de crédit (52 projets bénéficient ainsi du fonds de soutien). Pour l'anecdote, il y en a même un pour l'ESRI (Enseignement Supérieur, la Recherche et l'Innovation), un acronyme homonyme n'ayant donc rien à voir avec l'éditeur d'ArcGIS...
Ce 19 novembre, les 31 premiers projets retenus ont été présentés à travers cette carte (ci-dessous). Ils sont tous détaillés dans un dossier proposé sur le site du ministère de l'économie.
En tout, ils représentent un investissement industriel de 680 millions d'euros, la création de 1.800 emplois auxquels il faut ajouter 4.200 emplois déjà existants. De nouveaux bassins qu'il va falloir intégrer dans le tissu économique et social existant qui va ainsi être dynamisé...
31 premiers projets, car d'autres vont suivre grâce notamment à une enveloppe additionnelle prévue par le gouvernement : 500 millions d'euros de soutien public en plus d'ici 2022. Soit 155 autres usines ?
+ d'infos :
economie.gouv.fr/plan-de-relance
Ce 19 novembre, les 31 premiers projets retenus ont été présentés à travers cette carte (ci-dessous). Ils sont tous détaillés dans un dossier proposé sur le site du ministère de l'économie.
En tout, ils représentent un investissement industriel de 680 millions d'euros, la création de 1.800 emplois auxquels il faut ajouter 4.200 emplois déjà existants. De nouveaux bassins qu'il va falloir intégrer dans le tissu économique et social existant qui va ainsi être dynamisé...
31 premiers projets, car d'autres vont suivre grâce notamment à une enveloppe additionnelle prévue par le gouvernement : 500 millions d'euros de soutien public en plus d'ici 2022. Soit 155 autres usines ?
+ d'infos :
economie.gouv.fr/plan-de-relance