Le bureau de l’Association Fédérative Nationale des Étudiant.e.s en Géographie (AFNEG), présidée pour un second mandat par Hélène Chobeaux (CY Cergy Paris Université), a fait ses comptes et dévoile son indicateur du coût de la rentrée. Celui-ci est réalisé sur les bases de l’indicateur de la FAGE en ajoutant les spécificités propres aux étudiant(e)s en géographie. Contrairement aux années précédentes où de légères baisses de coûts avaient pu se constater sur de rares postes, cet indicateur de rentrée 2020 brille par une constante : frais de la vie courante et frais spécifiques à la rentrée universitaire, tout augmente !
Le coût moyen de rentrée est ainsi de 2.564,34 €, avec une répartition presque égale entre frais de la vie courante qui seront dépensés chaque mois (1.252,09€) et les frais liés au début des études d’un(e) futur(e) géographe (1.312,26 €). Soit une augmentation de 2,05 % par rapport à 2019...
Le coût moyen de rentrée est ainsi de 2.564,34 €, avec une répartition presque égale entre frais de la vie courante qui seront dépensés chaque mois (1.252,09€) et les frais liés au début des études d’un(e) futur(e) géographe (1.312,26 €). Soit une augmentation de 2,05 % par rapport à 2019...
Pour rappel, le premier indicateur s’établissait en 2016 à 2.526,06 €, soit peu ou prou une somme équivalente à cette année. Attention toutefois à cette lecture hâtive, car les actions menées ces dernières années par les associations étudiantes ont bien permis d’améliorer les conditions de vie financières des jeunes ces 5 dernières années. De plus si certaines augmentations basées sur l’inflation par exemple sur le loyer ou la CVE-C semblent inévitables, d’autres postes ont bien baissé. Enfin certaines hausses sont encore à confirmer. C’est le cas de l’élévation de 1,2% des frais de scolarité restent en discussion avec Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, en raison de la crise sanitaire. Du reste, la Covid-19 ajoute malgré tout des dépenses inédites pour les étudiant(e)s qui devront acquérir des masques dont le port sera rendu obligatoire au sein des centres universitaires. Cela représente un budget de 31,75 € par mois...
Des revendications spécifiques sur l’utilisation d’ArcGIS
Dans leur rôle, les représentants de l’AFNEG revendiquent cette année des changements, peut-être plus encore que d’habitude. Cela concerne des points comme le logement ou les transports, en plus des exigences « habituelles » par exemple sur les protections hygiéniques ou les complémentaires santé.
L’indicateur du coût de rentrée de l’AFNEG, qui intègre désormais des coûts encore plus spécifiques aux géographes comme les dépenses nécessaires aux sorties de terrain ou les frais numériques, sert aussi de point d’appui pour des revendications ciblées.
L’indicateur du coût de rentrée de l’AFNEG, qui intègre désormais des coûts encore plus spécifiques aux géographes comme les dépenses nécessaires aux sorties de terrain ou les frais numériques, sert aussi de point d’appui pour des revendications ciblées.
En matière de géographie numérique, l’AFNEG rappelle les résultats de l’enquête menée auprès d’étudiant(e)s en licence. 88% des répondants ont déjà utilisé des logiciels de SIG et indiqué ressentir le besoin de les posséder sur leur ordinateur personnel. Le logiciel Adobe Illustrator souvent présenté en cours est inclus dans le coût de la rentrée.
En revanche, côté SIG, l’AFNEG précise que «certaines universités mettent à disposition des licences gratuites du logiciel ArcGIS. Ces logiciels nécessitent des ordinateurs plus puissants que ceux généralement choisis par les étudiant(e)s, et imposent donc un investissement plus important. Leur maîtrise est primordiale en géographie. Elle fait en effet partie des compétences exigées à l’issue de l’obtention de la licence et donne aux étudiant(e)s une plus-value indéniable pour leur insertion professionnelle».
L’AFNEG se positionne donc en faveur de l’utilisation des deux logiciels principaux ArcGIS et QGis, tous deux très demandés sur le marché de l’emploi : «Il est essentiel de permettre à chaque étudiant(e) de posséder une licence étudiante du logiciel ArcGIS sur son ordinateur personnel. Le cas échéant, l’université doit s’assurer que des ordinateurs disposant de ces logiciels sont accessibles aux étudiant(e)s, et sur de vastes plages horaires. Des systèmes de prêt d’ordinateurs possédant les logiciels mentionnés peuvent également être mis en place, sur de vastes plages horaires».
X.F.
+ d’infos :
afneg.org
En revanche, côté SIG, l’AFNEG précise que «certaines universités mettent à disposition des licences gratuites du logiciel ArcGIS. Ces logiciels nécessitent des ordinateurs plus puissants que ceux généralement choisis par les étudiant(e)s, et imposent donc un investissement plus important. Leur maîtrise est primordiale en géographie. Elle fait en effet partie des compétences exigées à l’issue de l’obtention de la licence et donne aux étudiant(e)s une plus-value indéniable pour leur insertion professionnelle».
L’AFNEG se positionne donc en faveur de l’utilisation des deux logiciels principaux ArcGIS et QGis, tous deux très demandés sur le marché de l’emploi : «Il est essentiel de permettre à chaque étudiant(e) de posséder une licence étudiante du logiciel ArcGIS sur son ordinateur personnel. Le cas échéant, l’université doit s’assurer que des ordinateurs disposant de ces logiciels sont accessibles aux étudiant(e)s, et sur de vastes plages horaires. Des systèmes de prêt d’ordinateurs possédant les logiciels mentionnés peuvent également être mis en place, sur de vastes plages horaires».
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