La probabilité de tsunami de plus de 1 mètre est très élevée sur la grande bleue. Quelques jours avant la Conférence des Nations Unies sur les Océans qui se tient fin juin à Lisbonne, au Portugal, la Commission océanique internationale (COI) de l’UNESCO a traité de la possibilité de survenue de tsunami en mer Méditerranée lors d’une conférence de presse. Selon elle : « c'est un danger non négligeable certain à 100% de se réaliser d’ici à 30 ans ». Des événements de ce type se sont déjà produits, notamment en Grèce, sur la Côte d’Azur, ou encore en Italie (plus de 200.000 victimes en 1908), la prévention devrait donc être de mise pour toutes les zones à risques.
Ainsi, l’UNESCO s’engage à ce que toutes les communautés côtières soient préparées, à l’échelle de la planète, à une telle catastrophe. À ce jour, seules 40 communautés, comprenant 21 pays, font partie du programme « Tsunami Ready », ce qui n’est pas assez selon Vladimir Ryabinin, Océanographe et Secrétaire exécutif de la COI. Ce programme international vise à bâtir des communautés résistantes, grâce à des stratégies de sensibilisation et de préparation qui protégeront la vie, les moyens de subsistance et les biens contre les tsunamis dans différentes régions. Afin de prétendre à l’obtention du label « Tsunami Ready », les conditions d’admission au programme rassemblent 12 indicateurs auxquels la communauté devra répondre. Il s’agit de l’évaluation de la menace, la sensibilisation du public, les exercices d’évacuation en temps réel, etc.
Cette mesure est d’autant plus nécessaire que les risques sont sous-estimés par les populations. Une préparation psychologique est, par conséquent, bienvenue. Elle s’ajoute aux systèmes de prévention et d’alerte et de l’organisation de la protection civile en cas de danger.
Ainsi, l’UNESCO s’engage à ce que toutes les communautés côtières soient préparées, à l’échelle de la planète, à une telle catastrophe. À ce jour, seules 40 communautés, comprenant 21 pays, font partie du programme « Tsunami Ready », ce qui n’est pas assez selon Vladimir Ryabinin, Océanographe et Secrétaire exécutif de la COI. Ce programme international vise à bâtir des communautés résistantes, grâce à des stratégies de sensibilisation et de préparation qui protégeront la vie, les moyens de subsistance et les biens contre les tsunamis dans différentes régions. Afin de prétendre à l’obtention du label « Tsunami Ready », les conditions d’admission au programme rassemblent 12 indicateurs auxquels la communauté devra répondre. Il s’agit de l’évaluation de la menace, la sensibilisation du public, les exercices d’évacuation en temps réel, etc.
Cette mesure est d’autant plus nécessaire que les risques sont sous-estimés par les populations. Une préparation psychologique est, par conséquent, bienvenue. Elle s’ajoute aux systèmes de prévention et d’alerte et de l’organisation de la protection civile en cas de danger.
Cannes et Nice aux aguets
En France, la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) est à l’avant-garde de la préparation à cette catastrophe naturelle et vise l’acquisition du label. Bernardo Aliaga, spécialiste du Programme de la COI-UNESCO relatif aux tsunamis, rappelle que « là où il y a déjà eu un tsunami, il y aura de nouveau un tsunami ». Or une catastrophe s’est déjà produite en 1979 à Nice, à quelques kilomètres de Cannes, faisant onze morts. Ce phénomène est répertorié sur la cartographie des « Tsunami Ready Communities ». Le risque est donc proche et justifie la prudence adoptée sur la Croisette.
Par ailleurs, les communautés sont étroitement liées aux scientifiques, eux mesurant les probabilités de tsunami au travers des données stratigraphiques, sismiques, volcaniques et météorologiques. Mis hors de cause, quant aux origines, le réchauffement climatique peut en revanche augmenter les conséquences d’un événement extrême avec une montée plus importante du niveau des eaux.
+ d'infos :
ioc.unesco.org
Par ailleurs, les communautés sont étroitement liées aux scientifiques, eux mesurant les probabilités de tsunami au travers des données stratigraphiques, sismiques, volcaniques et météorologiques. Mis hors de cause, quant aux origines, le réchauffement climatique peut en revanche augmenter les conséquences d’un événement extrême avec une montée plus importante du niveau des eaux.
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