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Benjamin Lallement, une soif d’expertise et de transmission


Benjamin Lallement n’a jamais été de ceux qui hésitent dans leur orientation professionnelle. Enfant, il cultivait déjà une passion pour les cartes. La partager est devenue une évidence.



Benjamin Lallement passe une enfance bucolique au coeur de la drome provençale, admirant depuis le jardin familial les oliveraies des environs et, à l’horizon, les chaînes des montagnes ; l ’amenant à  s’intéresser de près à la géographie. « Dès que j’ai su lire, j’ai éprouvé une fascination pour les cartes, pour leur esthétisme et leur utilité », se souvient-il. D’ailleurs, un peu plus tard, il réalisera son stage de 3e chez un géomètre : « je passais mes journées à dessiner des plans de parcelles au rotring ». Au lycée, il s’oriente vers la série ES « qui compte le plus d’heures de géographie ». En 1998, son bac en poche, il part pour Grenoble afin de suivre un DEUG de géographie. Mais ce n’est véritablement qu’au cours de sa licence de géographie à l’Université de la Sorbonne qu’il découvre en profondeur la cartographie. Déjà animé par l’envie de transmettre, il se propose dans la foulée en tant que tuteur en SIG et informatique, intervenant auprès d’étudiants qui souhaitent apprendre à manier ArcView 3.2. L’été 2021, il a la chance d’exécuter un stage au sein du Commissariat à l’Énergie Atomique. « J’étais heureux de quitter le rythme effréné de la Capitale. J’ai atterri dans un espace gigantesque digne de la salle de contrôle d’Apollo 13, pour étudier les séismes dans le monde.

Le jeune homme poursuit alors ses études avec une maitrise, puis avec un DESS de géographie cette fois à Caen. C’est d’ailleurs sur les bancs de l’université caennaise au sein de sa promotion qu’il rencontre celle qui deviendra quelque temps plus tard son épouse. Malgré cela, il ne renonce pas à réaliser sont stage de fin d’étude à Saint-Egrève, non loin de Grenoble. Là-bas, il se voit endosser la responsabilité du SIG, la chef de service étant en congés maternité. « C’était une mission particulièrement intéressante pour un jeune diplômé. J’ai ainsi mis en place le SIG sur les espaces verts de la commune et j’ai été sollicité, suite à l’incendie qui a embrasé le massif du Néron en juillet 2003, afin de produire des cartes pour évaluer les risques et les dégâts en cas d’éboulement ». À son terme, il se retrouve sur le marché du travail et met huit mois à décrocher un emploi en tant que technicien/ingénieur SIG au sein du SDIS de Haute-Savoie à Annecy, en contrat jeune, « logé durant mes premières semaines au sein même de la caserne ! » Au quotidien, il réalise de la cartographie dans le cadre du Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques, assure la représentation des Atlas papier sur lesquels s’appuient les sapeurs-pompiers lors des interventions, coordonne les dessinateurs… « En aidant les opérationnels, je me suis senti réellement utile » qui deviendra quelque temps plus tard son épouse. Malgré cela, il ne renonce pas à réaliser sont stage de fin d’étude à Saint-Egrève, non loin de Grenoble. Là-bas, il se voit endosser la responsabilité du SIG, la chef de service étant en congés maternité. « C’était une mission particulièrement intéressante pour un jeune diplômé. J’ai ainsi mis en place le SIG sur les espaces verts de la commune et j’ai été sollicité, suite à l’incendie qui a embrasé le massif du Néron en juillet 2003, afin de produire des cartes pour évaluer les risques et les dégâts en cas d’éboulement ». À son terme, il se retrouve sur le marché du travail et met huit mois à décrocher un emploi en tant que technicien/ingénieur SIG au sein du SDIS de Haute-Savoie à Annecy, en contrat jeune, « logé durant mes premières semaines au sein même de la caserne ! » Au quotidien, il réalise de la cartographie dans le cadre du Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques, assure la représentation des Atlas papier sur lesquels s’appuient les sapeurs-pompiers lors des interventions, coordonne les dessinateurs… « En aidant les opérationnels, je me suis senti réellement utile ».

Nouveaux virages

À l’issue de son contrat, Benjamin Lallement, qui entre temps a été reçu au concours d’ingénieur territorial, prend la décision de rejoindre sa conjointe qui travaille pour l’agence de l’eau d’Orléans. Et se marie. Cette même année, sa candidature est retenue pour une création de poste de responsable SIG par la Communauté de communes. À l’issue de son contrat, Benjamin Lallement, qui entre temps a été reçu au concours d’ingénieur territorial, prend la décision de rejoindre sa conjointe qui travaille pour l’agence de l’eau d’Orléans. Et se marie. Cette même année, sa candidature est retenue pour une création de poste de responsable SIG par la Communauté de communes du Pays d’Ancenis. « Le job m’a de suite plu puisque je devais concevoir le SIG et l’intranet cartographique pour la consultation des données, depuis l’étude des besoins à la mise en place. Pas le climat par contre ! Lorsque je suis arrivé, mi-juillet, le ciel était gris et le thermomètre affichait à peine 15° ! » Il est chargé de répondre aux besoins de différents services : environnement, cadastre, routier… À titre d’exemple, il a fondé le SIG Cimetière. « Il n’existait qu’un seul exemplaire papier ; dans ce cas précis, le SIG pérennise un document et améliore le servicecitoyen », met en avant Benjamin Lallement.

Après six ans et suite à un changement dans la direction, il rompt son contrat. Puis, il rejoint la direction de l’information géographique de Nantes Métropole en tant que responsable d’unité et de géomaticien expert. Depuis, il accompagne les services dans l’usage du SIG (étude de besoin, formation, cartographie, rédaction de cahier des charges, assistance à recrutement…), opère une veille technique et technologique SIG, encadre une équipe de quatre techniciens. Parmi les projets réalisés, il a participé à la création des quelque soixante applications web à disposition du grand public. Il a également assuré la migration des 300 utilisateurs Mapinfo vers les solutions Esri bureautique et web. En 2022, il a été sélectionné pour dispenser le module « Être géomaticien en collectivité » au sein de l’établissement du groupe Établières. Toujours animé par une volonté de transmettre son savoir et ses expériences, Benjamin Lallement vient de réaliser une VAE pour devenir formateur professionnel pour adulte. Côté perso, il partage une autre passion pour les voitures anciennes (il possède une Dyane de 1976 et une Triumph de 1971) le temps d’une journée vintage baptisée « Retzro Day ». Avec son épouse et l’association des commerçants, il organise cet évènement à la Bernerieen- Retz, réunissant pas moins de 15.000 participants venus admirer 400 modèles de voitures et motos anciennes.

Fanny Perrin d'Arloz

Benjamin Lallement en quelques dates

14 février 1980  Naissance à Montélimar (26) 
1998  Baccalauréat série ES au Lycée Alain Borne de Montélimar 
1998  Baccalauréat série ES au Lycée Alain Borne de Montélimar 
2000  DEUG de géographie à l’Université de Grenoble (38) 
2001  Licence de géographie à l’Université Paris I 
2002  Maitrise de géographie à l’Université Paris I 
2003  DESS SIG à l’université de Caen (14) 
2003  Chef de projet SIG à la Mairie de Saint-Egrève (38) 
2004  Technicien/ingénieur SIG au SDIS de Haute-Savoie (74) 
2006  Responsable SIG à la Communauté de communes du Pays d’Ancenis (44)
Depuis 20012  Responsable d’unité/géomaticien Expert au sein de Nantes Métropole (44)

Article mis en ligne par la rédaction SIGMAG & SIGTV.FR