Ses 40 ans, Amélie Dozias les aura en 2022, mais le temps des questions et des bilans attendra encore ! D’autant que la jeune femme se sent pleinement épanouie dans sa vie actuelle, tant au niveau professionnel que personnel. Née en région parisienne, elle conserve de précieux souvenirs de son enfance passée dans le village de Paucourt (45), situé dans la clairière de la forêt de Montargis. « J’ai en tête les balades que nous partagions en famille le week-end. À pied ou en vélo, j’étais accompagnée par mon chien Fergus, un Setter irlandais qui m’avait été offert pour mes 8 ans », se remémore Amélie Dozias. Aujourd’hui, elle savoure toujours le temps des randonnées en pleine nature, désormais avec son mari rencontré sur les bancs du lycée et ses deux filles de 9 et 11 ans.
Amélie a connu un parcours scolaire sans faute ni embuche depuis la petite école communale paucourtoise jusqu’au lycée. Bachelière en 2000, série économique et social, elle ne poursuit pas dans cette filière économique post-bac, lui préférant la géographie, une matière qu’elle affectionne davantage. Tout juste majeure, elle quitte le foyer familial en compagnie de son petit ami qui a lui-même choisi de suivre ses études sur Orléans. Le couple s’adapte très rapidement, malgré le décalage existant avec les jeunes célibataires de leur âge. Finalement, la jeune femme ne se retrouve pas trop dépaysée par cette nouvelle vie citadine en découvrant là la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine. Ses cours la captivent, particulièrement les modules de cartographie et d’aménagement rural et urbain. À tel point qu’elle choisit d’embrayer sur la Maitrise de sciences et techniques Cartographie d’Orléans, l’une des seules alors dédiée à cette thématique, avec l’idée initiale de s’orienter vers le métier de professeur.
Durant deux ans, elle se plait à dessiner sur calque des cartes au rotring, à suivre des cours de colorimétrie, d’analyses statistiques, d’aménagement, de topographie, à construire une base de données sur Access et à programmer via Visual Basic. Le stage qu’elle réalise à l’Institut français de l ’environnement (devenu en 2008 le Service de la donnée et des études statistiques) ne fait que conforter son attrait pour la carto. L’année suivante, elle apprécie confectionner le schéma de desserte forestière du massif de Champrond-Montecot (28) pour le Centre régional de la propriété forestière d’Île-de-France et du Centre. « Avec un ingénieur forestier, nous nous rendions sur le terrain pour effectuer des relevés GPS et qualifier les chemins selon plusieurs items ». La forêt, encore.
Amélie a connu un parcours scolaire sans faute ni embuche depuis la petite école communale paucourtoise jusqu’au lycée. Bachelière en 2000, série économique et social, elle ne poursuit pas dans cette filière économique post-bac, lui préférant la géographie, une matière qu’elle affectionne davantage. Tout juste majeure, elle quitte le foyer familial en compagnie de son petit ami qui a lui-même choisi de suivre ses études sur Orléans. Le couple s’adapte très rapidement, malgré le décalage existant avec les jeunes célibataires de leur âge. Finalement, la jeune femme ne se retrouve pas trop dépaysée par cette nouvelle vie citadine en découvrant là la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine. Ses cours la captivent, particulièrement les modules de cartographie et d’aménagement rural et urbain. À tel point qu’elle choisit d’embrayer sur la Maitrise de sciences et techniques Cartographie d’Orléans, l’une des seules alors dédiée à cette thématique, avec l’idée initiale de s’orienter vers le métier de professeur.
Durant deux ans, elle se plait à dessiner sur calque des cartes au rotring, à suivre des cours de colorimétrie, d’analyses statistiques, d’aménagement, de topographie, à construire une base de données sur Access et à programmer via Visual Basic. Le stage qu’elle réalise à l’Institut français de l ’environnement (devenu en 2008 le Service de la donnée et des études statistiques) ne fait que conforter son attrait pour la carto. L’année suivante, elle apprécie confectionner le schéma de desserte forestière du massif de Champrond-Montecot (28) pour le Centre régional de la propriété forestière d’Île-de-France et du Centre. « Avec un ingénieur forestier, nous nous rendions sur le terrain pour effectuer des relevés GPS et qualifier les chemins selon plusieurs items ». La forêt, encore.
PAYSAGE ET URBANISME
Amélie clôt sa formation par le DESS Paysages et Territoires ruraux qui la conduit à Tours (37), puis sur Orléans pour un stage mené auprès d’une paysagiste indépendante. Elle participe alors à l’étude de valorisation du Parc départemental du château de Chamerolles. « Je me suis rendue à la Bibliothèque nationale de France (BNF) pour photographier des cartes datant de la Renaissance, que l’on ne peut pas manipuler sans gants, avant de les insérer sur MapInfo pour recartographier les jardins ». Ces premières expériences lui ont servi, puisqu’avant même de soutenir son mémoire de fin d’études, elle est embauchée pour un CDD de 6 mois dans le cadre d’une création de poste, en tant qu’assistante d’études cartographiques à l ’Agence d’urbanisme de l’agglomération orléanaise (AUAO).
Seize années plus tard, elle n’a finalement pas quitté les lieux, étoffant ses missions au fur et à mesure des besoins et des évolutions technologiques. « J’ai commencé par me pencher sur la numérisation de PLU puis sur celle des atlas en construisant des bases de données sous Access », se rappelle-t-elle. À partir de 2018, elle n’est plus seule à gérer le service SIG, rejointe par une géomaticienne pour mener les observatoires, les prospectiveset l ’a ccompagnement a u x collectivités. Chargée de la partie informatique, Amélie est amenée à changer le serveur de l’agence devenue Topos pour apporter la fluidité et la visibilité attendues par les équipes, les partenaires et les élus. Développé sous ArcGIS Online, le portail cartographique était mis en ligne au beau milieu du confinement 2020. Avec trois applications au départ, il en compte six aujourd’hui, prochainement huit. L’autre défi à venir consiste en l’ouverture d’un portail Open Data. « Nous pourrions y valoriser les données des équipements publics et des intérêts publics des 126 communes et celles de l’occupation du sol qui nous sont fréquemment demandées ». Idéalement ce sera pour 2022, en soufflant son gâteau ?
Fanny Perrin d'Arloz
Seize années plus tard, elle n’a finalement pas quitté les lieux, étoffant ses missions au fur et à mesure des besoins et des évolutions technologiques. « J’ai commencé par me pencher sur la numérisation de PLU puis sur celle des atlas en construisant des bases de données sous Access », se rappelle-t-elle. À partir de 2018, elle n’est plus seule à gérer le service SIG, rejointe par une géomaticienne pour mener les observatoires, les prospectiveset l ’a ccompagnement a u x collectivités. Chargée de la partie informatique, Amélie est amenée à changer le serveur de l’agence devenue Topos pour apporter la fluidité et la visibilité attendues par les équipes, les partenaires et les élus. Développé sous ArcGIS Online, le portail cartographique était mis en ligne au beau milieu du confinement 2020. Avec trois applications au départ, il en compte six aujourd’hui, prochainement huit. L’autre défi à venir consiste en l’ouverture d’un portail Open Data. « Nous pourrions y valoriser les données des équipements publics et des intérêts publics des 126 communes et celles de l’occupation du sol qui nous sont fréquemment demandées ». Idéalement ce sera pour 2022, en soufflant son gâteau ?
Fanny Perrin d'Arloz
Amélie Dozias en quelques dates
1982 | Naissance à Gennevilliers (92) |
2000 | Bac ES au Lycée en Forêt de Montargis (45) |
2002 | DEUG Géographie à l’Université d’Orléans (45) |
2004 | MST Cartographie à l’Université d’Orléans |
2005 | DESS Paysages et Territoires Ruraux, Géographie et Cartographie à l’Université François Rabelais de Tours (37) |
2005 | Chargée d’études SIG chez Topos (anciennement AUAO) |
2008 | Responsable thématique SIG & Base de données chez Topos |